Articles

Affichage des articles du septembre, 2023

Quand l'ascenseur social décroche

Peut-être plus souvent que ses cousins l’ascenseur social est pourvu de miroirs réduisant le rassurant cocon à soi-même mais dès lors que la nacelle secouée parce qu’un léger décrochage sec oh, une petite marche trop haute ratée de peu, immanquablement, l’effroi envahit l’esprit et l’émoi l’ego dépouillés sur le coup et sans férir et ses putains de glaces perfides renvoient alors de ces images par violence maintenues dans les étages inférieurs. Douleurs à fleur de peau.

Au col d'Erozate

Près de la frontière espagnole dans les Pyrénées occidentales, la fauve plume de vautour frémit à peine, accrochée par quelques barbes, au ras du sol, à une fougère roussissant signifiant la fin de l'été. 43° 2' N - 1° 10' O Col d'Erozate altitude 1080 m.

Le tonton Rémi

Il était un des frères de ma mère, le parrain d'une de mes sœurs ; un bon gars des îles. Moi, j'avais eu le tonton-tata, autre frère de ma mère, autre bon gars des îles. Donc, le Rémi, dans mes souvenirs de môme, c'était celui qui avait une bagnole, Choupinette, un petit camion-plateau qui nous faisait bicher, qui nous enivrait par ses effluves d'essence, nous faisait rêver des heures, assis dans l'habitacle, à tourner le volant à branler le levier des vitesses, à l'arrêt, dans l'impasse, cité Clémenceau. Rémi, c'était aussi l'Argui Izarra, un chalutier basque avec lequel il pêchait la sardine au large de Cordouan, la fameuse Royan, demi-sel qui se mangeait, telle quelle, avec des patates à l'eau et du bon beurre aux grains de sel. Aux beaux jours, pêcher la sardine dans l'océan, quel spectacle : le filet nègre, de la couleur de l'appât jeté par poignées, d'un doris, puis qui enserre le poisson bleu contre la coque bleue frappée de lu

Voyager

le cul sur une pierre fraîche  le portulan ouvert sur un genou le regard posé sur le clair lointain bon, alors …