les vieux mâles


j’aime chez les vieux amis,
ceux que tu peux voir au plus près,
vieux mâles beaux comme des demi-dieux
tout juste rasés de frais, à peine parfumés,
se reluquant dans le miroir et s’invectivant ; 
“Alors mon René, c’est pas beau gosse ça !?”


qui t’invitent pour le caoua apéritif
et quand tu leur poses le baiser sur la douce joue,
tu tombes nez-à-nez avec un plumet de trois poils ratiboisés
parce que le coude trop raide n’a pas pu se lever suffisamment
ou une gymnastique oculaire un peu négligée, ou … Baste !!.
Bon alors, à cette heure-là : “Caoua ou pastaga ?”.


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