Fumer un joint avec son beau-père
assis côte-à-côte
au bout de l'estacade
la marée haute lèche
la sole de leurs pieds nus
pas une vague
les faibles lumières jaunes
du caboteur au mouillage
ne semblent pas vouloir les atteindre
la faiblesse du ressac inexistant
quelques mots isolés pour
libérer les zygomatiques
qui renvoient nuque et dos bien à plat
sur les planches disjointes et encore sèches
un dernier éclat de rire bien sonore
les nuages sombres et musculeux
et les premières grosses gouttes
une dernière douce taffe
14 décembre 2016
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